Archives en français…

Au jour de mon départ de Buxtehude – au 16 février 2014 – je suis arrivé à Lille vers 16h où j’ai trouvé l’hôtel tout de suite. Une dame gentille noire m’a salué à la réception. Normalement il n’est pas important de mentionner la couleur; mais j’ai remarqué qu’il ya beaucoup de gens de l’origine africaine en France. Leurs ancêtres étaient des colonies anciennes françaises.

Au deuxième jour j’ai traversé la France du nord au sud sans GPS. Le système d’autoroutes est un peu différent qu’en Allemagne, mais très facile à comprendre. J’étais surpris qu’au présent les péages soient normalement payés par carte. Seulement une fois un gentil homme a pris ma monnaie pendant le voyage.

Je suis arrivé à Blagnac à 19h. Madame X., le bailleur de ma chambre meublée, et sa fille m’ont accueilli gentiment. J’étais étonné que le logement  soit très grand avec une cuisine complètement équipée.

D’abord  j’ai découvert Blagnac, le centre-ville avec la mairie, l’église St. Pierre et beaucoup de petits magasins. En prenant le tramway j’ai aussi visité le parc du Ritouret à côté de l’Odyssud ; et j’ai découvert le plus grand centre commercial que je connais. Très imposant !

Tous les gens qui j’ai rencontré ici sont très gentils : L’accueil et la soirée de l’AFA étaient très formidables ; j’étais intégré parfaitement. Les vendeurs dans les magasins de Blagnac restent toujours tranquilles ; les clients aux supermarchés font patiemment la queue devant la caisse.

J’ai aussi fait des découvertes à la jolie « banlieue » de Blagnac : Toulouse. La sécurité du métro m’a impressionné. Il y a partout des fenêtres de verre devant les rails. Dès que le métro arrive, les portes de la rame et du quai s’ouvrent en même temps. Ainsi des suicides ne sont plus possibles. Et je me souviens que le système de la validation de billets de Toulouse existait déjà à Paris aux années quatre-vingt où prendre le métro sans billet ne serait pas du tout possible.

Au week-end  du 8 au 9 mars il y avait beaucoup de bouchons sur les routes de Blagnac, parce que pour la mise en place d’un viaduc l’autoroute a été fermée.  Beaucoup d’automobilistes m’ont demandé leur chemin à l’aéroport. Je leur ai raconté l’histoire du pont de tramway. Bien que je ne puisse pas les aider, ils restaient calmes et m’ont remercié.

Dernièrement ma voiture n’a pas démarré. Un monsieur du garage RENAULT à Blagnac m’a aidé gentiment et rapidement. En lisant la facture j’ai remarqué quelque chose d’amusant : Le total à payer était présenté en euros et en francs !

Les autoroutes françaises sont en bon état ; je n’ai pas remarqué beaucoup de travaux. Je croix que la majorité des péages sont vraiment utilisés pour réparer les autoroutes.

Alors, les premières semaines ici étaient très agréables. Serait-il possible que ce soit l’art de vivre français qui m’a aidé de m’habituer très vite ?

On fait des découvertes lorsqu’on est dans les rues de Blagnac chaque jour. Il y plus de ronds-points qu’en Allemagne, mais tant de voitures sur les routes. Personnellement j’évite de séjourner à des endroits où la circulation est trop intense. Je me repose le meilleur dans un parc sans bruit. Mais pas loin du Pont de Blagnac beaucoup de gens sont assis dehors à côté d’un rond-point le midi et le soir. Ils boivent du café acheté dans un restaurant qui s’appelle « La Récréation » (angl. : recreation = repos). La circulation ne les gêne pas. Ils passent leur récréation en parlant et s’amusant.
Lorsqu’on fait les courses on découvre que la mondialisation ne s’est pas arrêtée devant Blagnac. Il n’est pas étonnant de trouver entre autres H&M, C&A au centre commercial. Les supermarchés de Lidl et Aldi – originalement allemands – se trouvent aussi dans plusieurs pays. Un jour j’ai regardé les articles de Lidl à Blagnac plus précisément: On trouve beaucoup de produits français – ce que ne me surprend pas – et des articles internationaux, aussi de l’Allemagne. Ils ont normalement des inscriptions françaises, par exemple le jus « Multi-vitaminé » que je connais de Lidl en Allemagne. Tout à coup j’ai trouvé l’inscription suivante allemande : « Sprühfertige Schlagsahne » sans traduction (crème fouetté prête à projeter). Mais Lidl a ajouté une plaque : CRÈME LIQUIDE ; et aux petits caractères sur la bouteille il y a l’expression « crème sous pression » traduite en plusieurs langues, mais pas en anglais ! Mais on ne trouve pas de traduction exacte de l’inscription allemande. En plus, ce produit n’a pas été produit en Allemagne, évidemment en Belgique. Plus tard j’ai remarqué une grande inscription sur un vin rouge de Chili – aussi seulement en allemand : « Rotwein ». Mais aux petits caractères j’ai lu quelques idées pour cuisiner en français, anglais, hollandais et même en danois !
Alors, la mondialisation est évidente partout, même à Blagnac.

Je suis professeur et surtout musicien. C’est pourquoi il me faut aussi mentionner mes expériences musicales à Blagnac. Puisque le jazz m’intéresse beaucoup et j’adore le son musical de la langue française, faire la connaissance des chansons du Toulousain Claude Nougaro était comme un coup de foudre. La « Nuit Nougaro » à l’Odyssud à Blagnac en mars était un spectacle inoubliable. Je m’inspire de la diversité musicale du grand maître de la chanson pour mes propres compositions. J’ai déjà commencé à écrire une partition ; les paroles françaises seront sur mes impressions de cette région de la France.
Ma collaboration avec Calamity Jazz, un groupe Toulousain s’étant spécialisé dans la musique de la Nouvelle Orléans des années vingt et trente, était une expérience très agréable. J’ai été bien accueilli par les membres de l’orchestre dans une répétition et deux concerts dans un restaurant à Toulouse et dans le Petit théâtre St Exupère à Blagnac. Ils m’ont permis de jouer un morceau en solo et deux compositions de leur répertoire avec eux. Ils m’ont expliqué qu’ils n’ont pas beaucoup de temps pour répéter à cause de leurs devoirs professionnels et privés. La seule répétition, de laquelle j’avais le plaisir de regarder, était très disciplinée. Et pour un standard jazz comme « All Of Me », que je leur avais proposé comme rappel à la fin du concert à Toulouse, aucune répétition n’était nécessaire ! Alors, jouer avec des musiciens avec beaucoup d’expérience comme les membres de Calamity Jazz est toujours un grand plaisir.

Le sujet du texte de cette semaine est la langue française en général et quelques étonnements concernant le français parlé ici.
Étant professeur d’anglais des langues et les relations entre eux m’intéressent beaucoup. Au lycée dans ma jeunesse j’aimais le latin bien qu’il ne soit plus une langue parlée aujourd’hui. Et après que j’ai commencé à apprendre le français, les différences et les similarités me fascinaient. L’histoire des langues, c’est aussi l’histoire des influences d’une langue sur une autre. Il y a beaucoup de mots français en allemand. Dans le passé les classes supérieures en Allemagne parlaient français pour se distinguer des autres classes. Le français était aussi la langue des Normands qui ont conquis l’Angleterre en 1066. D’abord elle y était la langue des classes supérieures, mais jusqu’aujourd’hui les mots français sont intégrés à l’anglais et l’enrichissent. Le mot « liberté » peut être traduit par « freedom » ou par « liberty », bien que ces mots ne soient pas échangeables. Et pour « hour » je ne connais pas un autre mot. L’influence du français est évidente parce que dans ce mot on ne prononce pas le h même en anglais.
Qu’est-ce que je veux dire par là ? L’usage de mots étrangers ne nuis pas une langue tant qu’on évite d’inventer des expressions stupides comme « Service Point » comme aux gares des chemins de fer allemands. Mais si l’usage de mots anglais est le résultat d’une évolution naturelle, ce ne sera pas le problème. Et s’il y a des mots bons en allemand, je les préfèrerais: Il vaut mieux dire « eine Datei herunterladen » que « eine Datei downloaden » (=télécharger un fichier). Et en français ? L’usage fréquent du mot « week-end » m’étonne. Seulement une fois j’ai reçu un e-mail (ou courriel ?) dans laquelle une personne m’a souhaité une bonne fin de semaine. Qu’en est-il de « Bon samedimanche » ? Ça serait une combinaison de « samedi » et « dimanche » que je proposerais pour éviter le franglais.
D’ailleurs : J’ai acheté le « petit dico franglais-français » (First Editions) que je recommanderais aux amis de la langue française. Je trouve le paragraphe sur le « hot dog » très marrant.

Cette semaine, on parle encore de langues. Qu’est-ce qu’on remarque en étant dans les rues de Blagnac et Toulouse chaque jour?
La langue parlée ici est le français partout. Ce n’est pas étonnant. Le français est évidemment parlé par presque tous les gens qui vivent ici. Mais on dit qu’il y a aussi des femmes musulmanes très isolées comme en Allemagne; elles ne parlent que l’arabe. On trouve aussi des allemands ou des anglais qui travaillent ici. Les vacances ont commencé dans plusieurs pays et on remarque quelques langues étrangères, surtout à Toulouse. En mars, j’ai identifié un étudiant de la Bavière près du Pont Neuf à Toulouse. Il m’a demandé : « PaRRRlez-vous anglais ? » Je lui ai répondu : « Sie können auch deutsch mit mir reden » (= « Vous pouvez aussi parler allemand avec moi! »). Il était surpris, mais son accent bavarois était évident. Pas loin du centre commercial de Blagnac, un couple anglais m’a demandé en anglais (Bien sûr !) « Excuse me, sir! Are there any shops around here ?» (= «Excusez-moi, monsieur! Est-ce qu’il y a des magasins près d’ici ? »). Ces anglais ont eu de la chance de trouver quelqu’un qui aime aussi parler anglais.
Personnellement, j’aime l’idée d’apprendre au moins quelques expressions et phrases de la langue d’un pays auquel je voyage. À mon avis ça peut être une contribution de chacun à l’union européenne.
God dag ! (C’est « Bonne journée » en danois.)

Après les vacances de Pâques, on compare encore la vie en Allemagne et en France. On regarde certains aspects avec peu de différences entre les deux pays.
À mon avis il est important de poursuivre les mêmes buts dans le domaine de la santé. Je suis très heureux que fumer soit interdit aux cafés et restaurants ; les lois des deux pays sont évidemment très similaires. Les phrases imprimées sur les paquets de cigarettes sont même un peu plus draconiennes en France: «Fumer tue». De l’autre côté la phrase « Rauchen kann tödlich sein » (« Fumer peut être mortel ») se trouve sur beaucoup des paquets allemands. Une chaîne connue de fast-food conseille aux français : « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ». C’est une bonne idée, mais je ne crois pas que ces phrases empêchent surtout les jeunes de nuire à leur santé. Par contre il y a des supermarchés avec une grande variété d’alimentation bio dans les deux pays. On achète ces produits de plus en plus.
Le comportement des jeunes en France et en Allemagne me semble être très similaire : Les cyclomotoristes roulent très vite même au centre-ville en oubliant qu’ils n’ont qu’une vie. On voit partout beaucoup de gens qui s’occupent de leurs smartphones ce qui diminue leur attention dans la rue. Ils le trouvent important de posséder les mêmes choses que leurs copains et de faire le même. Mais en général c’est normal partout, parce que c’est incontournable pour leur développement personnel. Ils écoutent la même musique : Le hip-hop français n’est pas tout à fait différent que le hip-hop allemand, parce qu’en effet les deux ne sont que des imitations du hip-hop américain.
Je pense que c’est entre autres la mondialisation qui est responsable pour une certaine assimilation des styles de vie. Mais il y aura des temps auxquels beaucoup de gens désireront ardemment quelques traditions perdues de leur pays.

J’ai pris la voiture pour mon voyage à Blagnac. D’après moi la voiture est un objet d’usage courant. J’avais beaucoup de choses à emporter. C’est pourquoi je ne suis pas venu par avion. On dit que pour beaucoup d’allemands, la voiture est plutôt un signe extérieur de réussite sociale. Par contre, les français l’utilisent surtout comme objet d’usage courant. Pour les jeunes en Allemagne, la voiture est devenue moins importante comme pour les jeunes en France. On perçoit encore une petite assimilation des pays. Dans le passé, il y avait un préjugé en Allemagne qu’il n’était pas habituel en France de réparer des dommages, par exemple une bosse, après un accident moins grave. On disait que pour se garer, il était « permis » de pousser une voiture par le pare-chocs. Maintenant il y a bien des voitures nouvelles sans dommages car les automobilistes reçoivent beaucoup d’argent de l’Etat pour remplacer les vieilles. En général, les allemands sont connus pour soigner leurs voitures souvent, mais le lavage dans la rue est interdit depuis longtemps. En France, on voit aussi parfois des gens qui soignent leurs voitures avec passion comme les allemands.
Alors, il y a des amateurs d’automobiles partout. J’ai déjà visité des expositions de vielles voitures en Allemagne. Mais au jour de la « Fête de la victoire »(le 8 mai), j’étais surpris de voir de nombreuses coccinelles passant devant mon logement. En effet, une rencontre de collectionneurs de VW coccinelles et d’autres véhicules avait lieu au parc des Ramiers à Blagnac.

J’aime cuisiner ce qu’on peut bien pratiquer dans la cuisine de mon logement à Blagnac. Par contre faire la connaissance de la cuisine française est toujours très intéressant. C’est pourquoi je vais aux restaurants français parfois lorsque je suis trop paresseux pour préparer quelque chose moi-même. Avant mon séjour en France je me suis bien informé ce qui est l’usage pour une sortie en France. Sur Internet on trouve bien des informations pour les touristes en France. Malheureusement il y a aussi des allemands qui ne respectent pas ce qui est différent qu’en Allemagne. Par exemple ils ne savent pas qu’au restaurant un garçon les emmène à table. Lorsque je visite un pays ce sont les traditions inconnues qui m’intéressent. Pour un séjour à un restaurant français il faut avoir assez de temps, parce qu’il est habituel de prendre un apéritif avant de commander quelque chose à manger ce qui est normalement un menu complet avec une entrée et un dessert. En plus il vaut mieux de ne pas refuser un café après. Si on ne veut pas manger trop on peut parfois choisir entre une combinaison d’une entrée et un plat principal ou d’un plat principal et un dessert. Je pense que ce petit changement de la tradition est une conséquence de la situation économique: Plus de gens peuvent se permettre une sortie, parce qu’elle ne serait pas trop chère comme ça.
Je me suis habitué à beaucoup de traditions facilement, parce que je les préférerais aussi après mon séjour. Aller au restaurant en France – c’est plus que manger et boire quelque chose, c’est célébrer l’instant. J’ai bien apprécié l’atmosphère décontractée lors de la sortie de l’Amicale Franco Allemande aux Pyrénées le dernier samedi, le 17 mai.

« Si je fais naître un sourire sur un visage aujourd’hui, j’estime ne pas avoir été inutile. » Cette phrase peut être la devise de chaque jour. Faire naître un sourire n’est pas nécessairement difficile. Ici on remercie le conducteur en descendant du bus. Comme ça on apprécie sa performance. Des amis se saluent gentiment en faisant la bise. Normalement l’argent ne fait pas le bonheur; mais j’ai déjà vu des étoiles dans les yeux d’un clochard à Blagnac après de recevoir un euro à côté d’une boulangerie.
À l’après-midi de l’Ascension je suis allé à Toulouse pour visiter le musée des Augustins. Après j’ai remarqué un groupe de gens dans la Rue du Languedoc. C’était évidemment une marche blanche. Un policier m’a dit pour quelle raison elle avait lieu : Un jeune homme avait été tué il y a deux semaines après la fête d’un anniversaire à Toulouse. La marche s’est terminée devant le Capitole. Des banderoles ont été fixées aux murs du Capitole : « Une pétition pour que justice soit faite. Il faut lutter contre l’insécurité à Toulouse … Pouvons-nous sortir sans risquer de mourir ?! … Lumière sur le meurtre gratuit du jeune homme, 21 ans !» Il y avait une liste pour signer une pétition. Sur les tee-shirts des participants de la marche blanche se trouvaient une photo de la victime et la phrase suivante : « Si je fais naître un sourire sur un visage aujourd’hui, j’estime ne pas avoir été inutile. » En ce cas faire naître un sourire est sans doute moins facile. Pour cette marche, la phrase a servi comme appel contre la violence.

 On pourrait parler du temps. Mais il est inutile de s’en plaindre parce qu’on ne peut le changer. En effet il change ici plus souvent que j’avais attendu. Mais ça ne fait rien : On peut toujours faire quelque chose lorsqu’il pleut. J’aime écrire des paroles sur le sujet « Carpe Diem », que l’on traduit en français par « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain » littéralement. Reinhold Niebuhr, un théologien américain, est évidemment l’auteur des mots suivants dont je me suis inspiré pour ma chanson « Ändere, was du ändern kannst », en français « Change ce que tu peux changer » :
Mon Dieu,
Donnez-moi la sérénité
D’accepter
Les choses que je ne puis changer,
Le courage
De changer les choses que je peux,
Et la sagesse
D’en connaître la différence.
Chacun est le réalisateur de sa vie. Tout le monde peut changer quelque chose dans sa biographie s’il veut, mais il n’en est pas obligé. C’était ma devise pour mon séjour qui se terminera déjà bientôt. J’aime faire des choses inattendues : Je suis un professeur d’anglais qui ne séjourne pas en Australie, en Amérique ou en Grande Bretagne. C’est drôle, n’est-ce pas? Par contre je ne regrette rien parce que mes impressions en France sont inoubliables : Les rencontres avec l’Amicale, avec le groupe Calamity Jazz et actuellement ma visite au Lycée Saint Exupéry qui est jumelé avec le « Gymnasium Süd » à Buxtehude. Aux jours tranquilles je composais surtout dans mon logement avec mon logiciel spécial. En tout mon séjour est très individuel; c’est à dire personne n’aurait fait une grande partie des choses comme ça que j’ai faites ici. À mon avis l’art de vivre, c’est surtout la réalisation des mots de Reinhold Niebuhr.

« Pour votre santé bougez plus » – C’est une phrase de la publicité que j’entends à la radio chaque jour. En effet il y a beaucoup de clubs de sports différents dans la région toulousaine. Je suis surpris que le rugby soit surtout populaire ici. Cela me rappelle un peu mon séjour de 1981 à 1982 à Kingston upon Hull en Angleterre, le pays d’origine du rugby. En plus on voit plein de gens en joggant dans les rues même lorsqu’il pleut ou il fait froid. Mais ce n’est pas vraiment différent qu’en Allemagne. J’aime nager; c’est pourquoi je vais à la piscine des Ramiers très fréquemment. Je me suis réjoui de l’ouverture du bassin d’été le 2 juin. Par contre je suis un peu étonné que même après cinq heures il n’y ait pas beaucoup de monde bien qu’un séjour dans un bassin puisse aussi être rafraîchissant.
Depuis jeudi 12 juin beaucoup d’enthousiastes de foot se retrouvent devant la télé soit à la maison soit dans bien des cafés pour le regarder sur grand écran en France, en Allemagne et ailleurs. La Coupe du monde se déroule au Brésil. En France on attend les matchs de l’équipe tricolore ; en Allemagne on s’intéresse aux matchs de l’équipe de M. Löw. Pour la finale entre la France et l’Allemagne le 13 juillet je propose le suivant: Après chaque but soit pour les français sois pour les allemands tout le monde se lève pour faire de la gymnastique pendant une minute. Pourquoi ? Alors, n’oubliez pas : « Pour votre santé bougez plus. »

« Regardons tout ce que nous avons au lieu de regretter ce que nous avons perdu ou ce qui nous manque ». Le sujet du dernier texte de la chronique est cette phrase importante citée d’un commentaire dont je remercie l’auteur. Je viens de parler avec un gentil journaliste de « La Dépêche » dans mon logement. J’étais bien préparé avec quelques notes sur tout ce que j’ai fait et toutes les personnes qui j’ai rencontrées, surtout les membres de l’Amicale aussi pour devenir amis. Bien qu’il y ait des personnes qui je n’ai pas pu rencontrer et bien qu’il y ait aussi des choses qui n’étaient pas possibles, ce sont des faits qu’on peut oublier complètement.
Il faut se souvenir du Traité de l’Élysée pour comprendre ce qui est possible entre la France et l’Allemagne depuis plein d’ans: L’amitié franco-allemande soignée dans des jumelages comme celle entre Blagnac et Buxtehude. Entre les deux peuples il y a peut-être encore des préjugés. Mais on pourra les toujours négliger lorsqu’on se souvient de l’histoire franco-allemande avant que Charles de Gaulle et Konrad Adenauer aient déclaré l’amitié franco-allemande.
Il y aura toujours des gens qui se complaignent souvent. Je leur recommanderais de lire le livre allemand avec le titre ironique « Früher war alles besser », en français « Autrefois tout était mieux ». Selon les auteurs la qualité de vie était améliorée fortement depuis la Seconde Guerre mondiale au moins en Europe: L’espérance de vie a monté. La mortalité d’enfants a baissé. Il y a moins d’analphabètes partout. Le nombre de démocraties a triplé. Dans la deuxième moitié du vingtième siècle la pauvreté mondiale a baissé plus que dans cinq cents ans avant.
Malgré les problèmes surtout aux pays en guerre : Soyons reconnaissant de tout ce que l’homme déjà atteignait – en Allemagne, en France et dans le monde entier.

 

6 commentaires sur « Archives en français… »

  1. Peut-être que je serai un peu moins mécontente de payer l’autoroute la prochaine fois. Merci Sonnke pour cette remarque.
    J’espère que cet art de vivre français continuera longtemps à te réjouir!

  2. Tes réflexions sur les produits mondialisés sont instructives… Je n’ai pas pu écouter le concert mais j’imagine que ce fut passionnant. Le premier aperçu entendu en décembre ou janvier était très prometteur…
    Et comme dans Karambolage: peux tu nous dire ce qui te manque le plus actuellement???

  3. Le français était la langue de l’élite en Allemagne, et l’allemand était la langue des bons élèves en France….Même si on ne veut pas le reconnaître, choisir l’allemand pour son enfant est un espoir de la voir entouré de bons élèves….Les traditions ont le vie dure!

    Concernant la voiture, de plus en plus de jeunes en France se refusent à acheter une voiture,Le budget achat, entretien assurance est très lourd.Ils préfèrent la location ponctuelle ou les transports en commun et surtout le covoiturage.
    Et j’en viens à une autre de tes réflexion, le sourire!
    A notre tour et sur les conseils de nos fils, nous nous sommes inscrits sur un site de covoiturage: j’annonce le trajet que nous allons faire et propose des places libres dans notre voiture. Ainsi, nous avons eu 2 jeunes avec nous entre Toulouse et Limoges. Sourire et rire pendant tout le voyage, on a discuté de tout, chacun était heureux, eux car cela leur évitait le train et la participation était modique, nous car nous avions le sentiment de ne pas rouler à vide et parler avec des inconnus est enrichissant. Cela demande écoute et tolérance..

    Enfin, regardons tout ce que nous avons au lieu de regretter ce que nous avons perdu ou ce qui nous manque, tout ira mieux!

    Quelques notes de musique par dessus, et là, c’est du bonheur simple et gratuit…..

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